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- Pleut-il ? s'interroge le tiers état ! En février 1887, Alphonse Marquia émet le veux d'élevé un monument commémoratif de la révolution dauphinoise de 1788 le monument sera exécuté, mais il sera terminé qu'en 1897.
C'est en octobre que le sculpteur Henry Dain, dit Henry Ding (1844 - 1898) à la tache de construire le monument, à savoir qu'il était déjà chargé du monument que Vizille veut dresser aussi en 1888 pour le centenaire de l'assemblée pré révolutionnaire tenue en son château. Le choix de l'emplacement fut pris dans une séance du 3 septembre 1887 le conseil décide par 14 voix contre 5, d'élever le monument du centenaire sur la place Notre Dame (place St Vincent, puis place St Hugues et place de la Raison sous la révolution). Mais étant donner que cette même place est déjà agrémentée d'un bassin décoré de cygnes en bronze surmonté d'une colonne à chapiteau corinthien, cette dernière fut donc transférée place de Metz, de nos jours, il ne subsiste que la colonne. Le 4 août 1889 arrive le jour de l'inauguration par le président de la République Félix Faure, suivit par un discours du maire Stéphane Jay. Henry Ding ce jour là, reste perdu dans la foule, lui qui avait été félicité à Vizille, par le président Sadi Carnot, pour sa statue de la "Liberté" il dit même à un ami (on n'a même pas daigné me présenter au président). Mais après sa mort, son nom sera donné à une rue de la ville en hommage à son oeuvre... Le monument à fière allure, haut de 12 mètres, il émerge d'un bassin circulaire en pierre de l'Echaillon, (petite commune de Grenoble). Un piédestal, de taille, les trois quarts de la hauteur en pierre de Ratz pièce d'architecture carré cantonnée de quatre colonnes sur dès. A la base, tritons et griffons de bronze alternent leurs jets d'eau qui retombe dans des vasques ou dans le bassin. Au sommet, trois personnages représentent la noblesse, le clergé, le tiers état, sont sculptées dans le marbre de Carrare, remarque-t-on glissé dans les jambes du trio, une plaque en forme de déclaration des "Droits de l'Homme". La touche régionale est discrètement fournie par des dauphins adossés. Sur les quatre faces du piédestal, des inscriptions rappellent les faits historiques "Edit de mai 1788" "Assemblée Constituants" "Journée des tuiles" enfin, sous les griffons quatre cartouche sont consacrés à"Liberté" "Egalité" "Fraternité" et "Justice". En 1940 durant la guerre, le tiers Etat perd une main, puis en 1941 le régime de Vichy récupère les métaux et décide de réquisitionner les tritons et les griffons. Le maire Paul Cocat, proteste énergiquement, rien n'y fait, en juillet 1942 griffons et tritons partent à la fonte. Au lendemain de la guerre il faut restaurer la fontaine, les griffons ne posent pas trop de problème car deux d'entre eux, échappés à la fonte, servent de modèle. Par contre les quatre tritons ont disparu et doivent être reproduits à partir de photographies, a savoir que les tritons tenaient à l'origine leurs conques alternativement de la main droite et de la main gauche, mais là ils deviennent tous gauchers !. L'Ancien Evêché Place Notre-Dame.
ISERE
Fontaine des TROIS ORDRES de Grenoble
En levant la main gauche paume vers le bas.
Plût au ciel qu'il eût plu, se lamente le clergé. En levant la main gauche paume vers le ciel.
Il pleuvra, proclame la noblesse. En levant la main droite comme serment.
Telle est paraît-il l'interprétation que l'on donne aux personnages du monument des trois ordres ?.
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